De bonnes nouvelles

J’ai l’impression de redevenir peu à peu moi-même et ça fait du bien. C’est un peu comme rentrer à la maison… et je suis une personne qui aime beaucoup être à la maison. Je rêverais d’y travailler en fait parfois… ou en tout cas plus de jours par semaine. Peut-être un jour si j’aligne bien mes projets.

J’ai passé beaucoup de temps à peindre les deux derniers jours. Un peu lentement puisque j’ai été malade et que j’étais très fatiguée. Ça me fait me sentir vivante. Ça m’avait vraiment beaucoup manqué. Une des choses que je veux vraiment faire c’est avoir plus de discipline dans ma pratique artistique. C’est sûr que je ne pouvais pas imaginer les choses qui se sont passées et que vraiment beaucoup de choses sont arrivées… mais quand même. Je ne veux plus autant me perdre. C’était terrible.

Ça m’arrive encore d’y penser. Je pense que ça va prendre du temps. Je sais que je ne suis pas la cause des choses qui sont arrivées et que j’ai évalué des choses que je peux changer pour que ça risque moins d’arriver, dont certaines qui sont assez drastiques, mais qui me semblent nécessaire. Il me reste quand même souvent un genre d’énorme WTF??? qui m’arrive dans l’esprit sans que je m’y attende. C’est parce qu’il s’agissait de choses très frappantes pour l’imaginaire, je sais. Il reste que je me sens quand même encore souvent en état de choc et que je me demande ce qui a bien pu leur arriver et leur passer par la tête pour qu’ils pensent que c’était une bonne idée de me faire et me dire ces choses.

Mon psy me dit souvent que ce n’est pas rationnel et que justement ils n’ont pas pensé et encore moins pensé à moi… ça n’enlève pas vraiment le choc ni la douleur. Mon psy dit aussi que la bonne nouvelle, qui est en même temps la preuve que ma thérapie fonctionne, c’est que j’ai gardé ma dignité tout le long. Avant j’aurais soit cru que c’était ce que je méritais qu’on me fasse ou qu’on me disait la vérité à mon sujet et je me serais détestée et maltraitée à mort. Maintenant je sais que des comportements aussi irrespectueux, malsains et violents n’ont absolument rien à voir avec moi. C’est une excellente nouvelle.

Je pense aussi que j’les ai fini pour toujours avec l’idée que quelqu’un est trop bien pour moi. Quand j’étais plus jeune, je me détestais tellement que je croyais que tout les hommes qui m’intéressaient étaient trop bien pour moi. Quand on voit qui ils étaient et les choses qu’ils m’ont fait, c’est à mourir de rire ou pleurer de désespoir total… je vais choisir de mélanger les deux… de trouver ça drôlement désespérant et de choisir d’aller de l’avant en laissant ces gens loin, très loin derrière… c’est moi qui suis trop bien pour eux, ne serait-ce que par ma bonté, mon respect et mon intelligence… ma beauté aussi, sous toutes ses formes.

Ce qui mal est arrivé durant cette période, c’était un bon exemple de personne avec une double exceptionnellatitré qui va très très mal. ce que vous avez eux ce sont les processus de la douance et du stress post traumatique quand les choses ne vont pas bien pour moi… et non, il ne sert à rien de le dire de ne pas y penser. D’ailleurs j’ai commencé à écouté un super podcast sur la douance. J’en parlerai bientôt.

Je n’ai toujours pas pris de décision pour l’appartement. J’en suis a peser les pour et les contre… je cherche des solutions pour ne pas me sentir coincée financièrement. J’ai pensé que je pourrais parfois louer une pièce comme atelier ou encore l’utiliser pour donner des ateliers de différentes natures… Je continue ma réflexion.

Bon… j’écris ça dans mon lit et j’ai les yeux qui se ferme tous seuls. Je suis désolée s’il y a des coquilles. Je me relirai peut-être demain pour les éliminer. Je dois peindre encore toute la journée…