Aller mieux…

Je suis encore très fatiguée, mais ça commence à aller mieux. Ce matin j’ai réussi à commencer à faire la sélection des photos de la marche avec les élèves. J’ai aussi réussi à m’asseoir et lire, chose que je n’avais pas pu faire depuis l’arrivée de la petite. J’ai lu des bandes dessinées. Ça m’a fait me sentir heureuse. Ça me manquait, moi qui lis tellement que cela en est essoufflant. J’étais comme en manque. Mais la petite grandit et grandira encore et je retrouverai de plus en plus de tranquillité d’esprit. Le livre dans la photo est tout simplement génial. J’avais lu ses autres livres et j’avais adoré, mais je pense que c’est mon préféré.

Il reste juste cinq semaines à la session et le nombre de tâches que j’ai à faire diminue de plus en plus. Ça me donne de l’espoir. Ça n’a pas été une session facile, mais ça a été une très belle session quand même. Je perds cependant peu à peu interêt dans mon cours universitaire. Ce n’est pas qu’il n’est pas intéressant. Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose en moi n’accroche pas. Au début ça allait, mais ma motivation s’effrite. Peut-être qu’elle reviendra durant les dernières semaines.

Je vais enseigner un nouveau cours à la prochaine session. J’en reparlerai un peu plus tard, quand je commencerai à travailler dessus, mais c’est excitant. Je pourrai y intégrer pas mal de connaissances que j’ai acquises dans mon nouveau bacc et dans les nombreux ateliers que j’ai suivis en même temps que ma formation officielle. Ça devrait me changer le mal de place. Je pense reconstruire mon cours de médias aussi.

Je me sens me détacher peu à peu du chagrin. Ça aussi ça fait du bien. Il y aura toujours des personnes qui choisissent d’agir comme des trous du cul malheureusement. Personnellement, la pandémie m’a donné envie de traiter les autres le mieux possible et d’aimer le plus possible. Il ne me semble pas que ça a été une décision populaire selon comment je vois les gens agir dans ma vie et celle des autres. Encore une fois, ça leur appartient et nous n’avons pas à les tolérer dans nos vies. Souvent j’invente des chansons complètement connes pour les chiens. J’ai commencé à en inventer une pour les salauds. Ça s’appelle « Ton ostie de marde? J’en veux pas dans ma vie! » et la mélodie est très joyeuse.

Aujourd’hui nous avons commencé mon nouveau tatouage. Pendant que je souffrais le martyr, j’ai raconté quelques trucs qui me sont arrivés depuis la dernières fois que nous nous sommes vues. Elle m’a répondu « Oh ce n’est pas juste à moi que ces histoires arrivent alors! » ce qui m’a bien fait rire, puisque les personnes qui nous font du mal essaient toujours de nous faire croire que nous sommes les seules personnes qu’elles traitent comme ça alors que c’est toujours faux. C’est leur façon d’être et, encore une fois, ça parle d’elles et non de nous.

Pendant le tatouage, alors que j’avais mal , j’aimais me dire que c’était ce qui me reste de souffrance et de tristesse qui remontait à la surface de ma peau. Ça a aidé beaucoup. J’ai hâte de continuer.

Je risque d’avoir une semaine occupée, mais je dis à bientôt quand même.

Bonne soirée!

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