Je n’ai pas le temps ni la capacité d’écrire un très long billet cette semaine, mais ça viendra. La principale raison étant que j’ai eu mes fameux « maux de tête de février ». Mon médecin et moi pensons savoir pourquoi, mais j’oublie à chaque fois que ça arrive… mais à chaque année, fin janvier/début février, j’ai des maux de tête atroces qui durent pendant 10 jours. J’ai même eu une prescription de morphine dans le passé et cela ne suffisait pas à faire passer la douleur… mais je ne suis pas tellement une référence pour ce produit, puisque d’après les rares fois où j’en ai pris dans ma vie, la morphine ne me fait pas grand-chose… Chose qui arrive rarement, mais arrive parfois quand même, selon mon médecin.
Étant donné qu’en plus de travailler à temps plein, j’ai pris l’équivalent de 12 heures de cours d’histoire de l’art et de sculpture cette session, ça fait que mes semaines sont pas mal occupées et que parfois je ne pourrai pas avoir toute la régularité que je voudrais pour ce blogue jusqu’à la fin mai. J’y mettrai cependant beaucoup d’efforts et je parlerai de mes travaux pour les cours de sculpture. Cette semaine, j’aurai les formations de travail du bois et du métal, choses qui me semblent très excitantes. J’avais adoré l’atelier de bois quand j’y avais travaillé juste avant la pandémie en tout cas.
Parmi les bonnes nouvelles, il y a le fait que je suis sortie de deux longs tunnels obscurs. Celui des maux de tête et celui du désespoir face aux relations interpersonnelles, même si, dans ce dernier cas, la lueur est encore fragile et faible… Elle est là et mon moral va mieux. J’ai recommencé à faire plusieurs des choses que je dois faire pour ma santé mentale, ce qui m’aide très certainement à aller mieux. Mon pied a l’air réparé aussi, alors je peux enfin recommencer au moins à marcher et à perdre le poids que je dois perdre et qui s’est un peu trop accumulé à mon goût à cause de cette blessure.
Parmi les choses intéressantes, j’ai appris que le fils de mon amie qui est hypersensible et fortement soupçonné d’être surdoué, mais pas encore testé, est encore plus comme moi qu’on pensait. On avait déjà remarqué des points communs sur le plan des goûts et des intérêts. Elle me dit d’ailleurs souvent : Il est comme toi. Et ça la fait rire au moins. Cette semaine elle m’a dit qu’il a des choses que j’ai aussi sur le plan de la conscience et du confort corporels… Je ne sais pas comment nommer ça. Je vérifierai. Mais il n’aime pas se montrer, comme moi, jamais, surtout pas l’été. Je me montre plus que lui en fait, puisque lui ne va que jusqu’au t-shirt et moi jusqu’à la camisole. J’en reparlerai. Je trouve ça triste pour lui parce qu’il a déjà à subir les commentaires énervants que je subis depuis toujours au sujet du fait que je suis bizarre et se fait demander sans arrêt s’il n’a pas chaud par des personnes qui ne sont pas intéressées à comprendre sa différence. Lui aussi se sent rassuré par le port d’un sac à dos. Lui aussi se sent vulnérable sans. Au-delà de la tristesse que je ressens pour lui, il y a aussi pour moi une curiosité qui point, au sens où je n’ai pas parlé avec beaucoup de surdoués de leur rapport à leur corps (J’en connais une douzaine maintenant.), et que ça me donne envie d’aller voir, auprès de ces personnes, si cela leur est commun. Ce garçon est le premier « comme moi » sur ce point que je connais. Ça me donne envie de fouiller pour l’aider et m’aider aussi.
J’ai pris rendez-vous pour mon prochain tatouage et j’ai aussi soumis un projet pour un autre à une personne qui prendra probablement des semaines à répondre… On verra. À suivre…
Je travaille sur un projet de nouveau cours avec une collègue que j’aime bien.
Je lis de bons livres.
Mon amie m’a offert une peluche de Boston pour les jours où ça va plus mal.
Je l’aime.
Le chien aussi.
J’écrirai bientôt.
Bon début de semaine et à plus!
