Je suis encore hantée par tout ce qu’il s’est passé. Il y a plusieurs parties des histoires que j’ai vécues cette année qui me semblent irréelles, voire impossibles à concevoir. Mes amis et mon psy aussi trouvent ces situations très étranges et malsaines. Nous nous demandons comment ces choses, ces actions et ces pensées sont possibles.
Force est pour moi de constater cependant que j’ai commis des fautes dans mes relations, mais ce ne sont pas celles qu’on m’a inventées. J’ai commis l’erreur, parce que je n’allais pas bien, de ne pas faire assez attention à qui était dans ma vie et à comment ces personnes me traitent. J’ai commis cette erreur en partie parce que j’avais une mauvaise estime de moi et aussi parce que je n’ai pas eu beaucoup de relations saines et que je me suis longtemps contentée de miettes. C’est fini. Je mérite beaucoup mieux que ça. Les personnes qui m’ont maltraitée ces derniers mois sont des personnes à qui j’ai donné une chance (ou plusieurs) malgré le fait qu’elles m’avaient déjà fait du mal. Je n’aurais pas dû. C’est mon erreur.
Je me suis fait une liste de règles que je dois respecter à partir de maintenant pour éviter de revivre ce genre de situations. Certaines sont illustrées d’exemples et d’autres non. Je continuerai dans les prochaines semaines parce que ce sera encore incomplet et que je suis fatiguée de ma semaine.
À partir de maintenant, sera exclu de ma vie :
Quiconque me manquera de respect de quelque façon que ce soit.
Quiconque mentira à mon sujet pour ne pas avoir à se remettre en question.
(Elle m’a fait peur, la petite éditrice qui prétend ne jamais avoir eu de problème dans ses relations avant moi. Le fait est qu’elle était associée à un des hommes qui a été nommé dans les dénonciations l’automne dernier. Elle n’est absolument pas responsable de ce qu’il a fait ni même coupable de ne pas l’avoir vu. En revanche, cela me semble quand même un très gros problème relationnel… Donc elle ment en disant que je l’avais insulté quand je lui avais expliqué ce qu’elle n’avait pas compris de mon travail et elle ment quand elle dit que je suis son premier problème relationnel. Je le savais déjà… mais ça fait une preuve de plus. J’ai peur aussi de la fille qui a déformé ce que je disais dans mon billet et a prétendu que je disais qu’il ne fallait pas être végane. J’ai peur aussi de la femme de mon voisinage qui a inventé que je n’étais pas vaccinée et s’est mise à dire ça à tout le monde comme si c’était normal. Ces personnes sont malhonnêtes et prêtes à aller très loin pour me dénigrer et sauver la face.)
Quiconque contestera les diagnostics que j’ai reçus sans avoir les compétences ni les connaissances pour le faire.
(Je ne souffre d’ailleurs officiellement absolument pas de délire de persécution. J’en ai parlé avec mon psy puisque je suis une personne soucieuse et honnête et il a était totalement en désaccord avec l’affirmation du violent. Cette hypothèse est irrespectueuse, excessive et ridicule. Malhonnête aussi, dans les circonstances, surtout venant d’une personne n’ayant aucune compétence ni connaissances réelles pour lancer ce genre d’accusation.)
Quiconque minimisera mes compétences, mes capacités, mes connaissances et/ou mon intelligence.
(Ça m’a terrorisée qu’une personne qui prétend être mon ami depuis 21 ans n’aie aucune idée du fait que la violence et les traumatismes sont mes spécialités de recherche depuis 15 ans maintenant. La même personne ignorait que j’enseignais contre la violence conjugale et sexuelle, ainsi que contre le racisme depuis 13 ans… Il a essayé de m’apprendre qu’il existe un problème de féminicides et de me dire quoi faire au sujet du mot en N… Il a essayé de faire ça en me parlant comme si j’étais une imbécile ignorante. Quand on parle à quelqu’un, encore plus quand on se dit son ami, on est supposé savoir à qui l’on parle et tenir compte de ses compétences en lui parlant. Pas assumer que l’autre ne sait rien.)
Quiconque pense qu’il ou elle parle à partir de quelqu’un d’autre que soit ou de façon objective.
(C’est toujours juste vous qui pensez… Vous n’êtes jamais objectifs, peu importe ce que vous vous racontez. Tout le monde parle tout le temps de soi et à propos de soi.)
Quiconque me demandera de demander la permission avant de parler de ce que je vis et/ou me dira ne pas être mon psy.
(Parler de ses problèmes et de ses difficultés avec ses amis et son entourage, c’est normal. Ce n’est pas un signe que l’on confond ces personnes avec notre thérapeute. La phrase « Je ne suis pas ton psy. » est une phrase qui doit être dite seulement aux personnes qui répètent sans arrêt les mêmes problèmes et qui vous utilisent au lieu d’aller chercher une aide psychologique professionnelle. Si votre amie a déjà de l’aide professionnelle et ressent le besoin d’en parler quand même au quotidien, il s’agit d’une personne normale dépassée par ce qu’elle vit qui n’est pas en mesure de faire semblant que ça ne lui arrive pas à ce moment. C’est tout. Pas besoin d’en rajouter par-dessus.)
Quiconque essaiera de me faire croire que ma vie et ce qui m’intéresse sont ennuyants et/ou anormaux.
Quiconque confondra affirmer ses valeurs et être méchante et/ou intolérante.
Quiconque sera obsédé par l’idée d’être en relation, me plantera là comme une conne non importante s’il rencontre quelqu’un, essaiera de me faire croire que je suis anormale et que j’ai raté ma vie si je ne suis pas en couple.
Quiconque fera des commentaires déplacés et non sollicités sur mon corps, qu’ils soient positifs ou négatifs.
Quiconque prendra mes sentiments à la légère, me niaisera ou tout autre comportement de cet ordre.
Quiconque fera semblant de comprendre ce que j’ai vécu et d’avoir de l’empathie pour moi.
Quiconque me parlera comme si j’étais une conne, confondra la discussion avec une lutte où il faut écraser l’autre, rira de ce que j’aime ou de ce que je dis pour m’humilier.
(C’est de l’intimidation et de la violence psychologique. Pas un comportement acceptable ni normal ni sain.)
Quiconque sous-estimera mon intelligence et mes capacités.
Quiconque me dira ce que je suis capable de faire ou pas.
Quiconque ne réfléchira pas avant de me parler et me dira par exemple que je ne me remets pas en question alors que je le fais de façon maladive et que je suis en thérapie pour ça.
À suivre…
