Ce que j’ai appris

            Non, je ne vais pas miraculeusement mieux seulement une semaine plus tard, mais certaines choses ont quand même évolué en moi. Je pense que c’est dans la bonne direction. J’ai écrit ce billet il y a quelques jours déjà. Les choses ont bougé encore depuis. Je vais changer de sujet en septembre. Nous avons entre autres commencé à parler de ce qui me bloque dans la création en thérapie et d’objectifs à travailler pour me donner une vie que j’aime davantage. Je parlerai probablement de cela. J’aimerais quand même finir les histoires des derniers mois avec ce que j’ai appris de tous ces conflits et mauvais traitements. Il y aura des passages difficiles pour certaines personnes probablement. 

            Donc ça commence à aller un peu mieux, mais ce n’est pas la joie non plus. Les 2/3 de l’année ont été une expérience plutôt horrible. Je suis encore hantée par à quel point les autres me connaissent peu. Ce n’est pas une impression pour me dérober au changement. Je fais juste ça, travailler à me changer… depuis 15 ans… et j’ai effectivement beaucoup changé durant cette période. Pour corriger le gars qui a prétendu que je suis malade depuis 15 ans, je préciserai que ce n’est pas ce qu’il s’est passé, non. Ce qu’il s’est réellement passé, c’est que je suis volontairement allée chercher de l’aide pour m’améliorer comme personne il y a 15 ans. Ce n’est pas tout à fait la même chose. Ce n’est pas du tout la même chose en fait… Donc oui, j’en ai des problèmes. Tout n’est pas toujours la faute des autres. La différence entre moi et les personnes dans les billets, c’est que mes défauts et mes torts, je les assume et j’y travaille sans arrêt.  

            Je ne connais personne d’autre qui est en thérapie depuis si longtemps. Je ne connais personne d’autre qui fait autant d’efforts pour régler ses problèmes, s’améliorer, rendre sa vie meilleure et acquérir de plus en plus de connaissances sur une tonne de sujets en plus de donner aux autres. Personne. D’autres font d’autres bonnes choses, mais personne ne se remet autant en question. Ça me fait rire, quand on me dit que je ne me remets pas en question. C’est faux. Je le fais maladivement. Je reçois des traitements parce que je doute de tout ce que je pense et de tout ce que je fais. C’est la raison principale pour laquelle j’ai vécu autant de violence dans ma vie… parce que les personnes violentes croient qu’elles arriveront à me faire douter au point de croire que ce qu’elles font est ok et que c’est moi le problème (Elles en étaient capables quand j’étais plus jeune, mais elles ne le sont plus… ce qui les fait souvent se fâcher parce qu’elles m’ont sous-estimée…) Encore aujourd’hui, je peux parfois demander leur avis à 10 personnes avant de prendre une décision pour quelque chose qui n’est pas très grave à la fin… Parce que j’ai beaucoup douté de moi longtemps, j’ai ce vieux réflexe pénible. On m’avait tellement joué avec le cerveau qu’à un moment c’était difficile pour moi de croire en moi et en mes perceptions. Ça a changé grâce à la thérapie où j’ai appris à au moins ne plus remettre certains points de vue et certaines parties de moi en question parce qu’elles n’ont pas à l’être, peu importe ce que les autres prétendent. Je doute encore beaucoup trop de moi. Beaucoup plus que les personnes qui m’ont blessée ces derniers mois en tout cas… Il y a juste les personnes qui me font du mal et qui veulent que je pense que c’est ma faute qui me disent que je ne me remets pas en question. Les autres savent que je le fais au contraire vraiment absolument trop. D’où le cri que pousse souvent mon collègue de bureau : « Mon Dieu! Tu n’as tellement pas confiance en toi! »

            Il y a cependant des choses dont je ne doute pas, dont je suis au contraire absolument certaine. Je suis par exemple certaine du fait que je ne veux pas du genre de relations que j’observe beaucoup de personnes avoir. Je suis certaine que les gens peuvent nous faire du mal même sans le vouloir et que ce n’est pas « négatif » ni « toxique » ni « méchant » de ma part de dire à une personne qu’elle m’a blessée. Je sais que je suis tannée qu’on confonde le fait que je dise qu’une personne m’a fait du mal avec le fait que je dirais que c’est une horrible et méchante personne qui avait l’intention de me faire du mal. Ce sont deux choses séparées. On peut faire énormément de mal aux autres parce qu’on se ment à soi-même, parce qu’on n’est pas vraiment conscient de soi et… Je sais que je n’exagère pas. Je sais que je me fais souvent juger. Je sais que je ne suis pas très conventionnelle ni conformiste et que c’est difficile à vivre pour certaines personnes qui veulent que tout le monde soit comme elles parce que la différence les fait se sentir menacés. Je sais beaucoup d’autre choses aussi dont je parlerai dans l’avenir.     

Je suis une bonne personne et je travaille vraiment fort dans la vie. Je ne méritais absolument rien de ce qu’on m’a fait depuis le début de l’année. Rien. Personne au monde ne mériterait de vivre ces choses. Quand j’en parle, personne ne trouve ces choses qui m’ont été faites normales ou ordinaires ou correctes de la part des personnes qui me les ont faites. Et je n’ai pas changé les faits. Il y a vraiment beaucoup de personnes qui ont besoin d’aide et ne vont pas la chercher. J’ai cru vraiment longtemps que c’était moi le problème. Des personnes violentes, mes parents, m’ont rentré de force cette idée dans la tête dès ma naissance. J’ai fini de penser ça. La société va mal. Les gens dans la société vont mal. Ils se mentent souvent à eux-mêmes et blâment les autres au lieu de changer eux-mêmes. J’ai changé ma vie et je travaille encore à la changer. Je blâme les personnes qui m’agressent ou me traitent injustement. Seulement elles. Je connais aussi plein de merveilleuses personnes avec qui je n’ai jamais aucun problème. Ce site ne leur est cependant pas dédié. 

Alors voici ce que j’ai appris (ou parfois confirmé) :

J’ai confirmé avec les sœurs fantômes qu’il y a des personnes vraiment lâches. Des personnes qui même si vous ne leur avez rien fait de mal, vont vous ghoster parce que ce que vous êtes les dérange. Elles iront jusqu’à fausser vos paroles afin de se donner raison et confirmer leurs choix de vie et vous diaboliser. Par exemple prétendre que vous être contre le véganisme alors que vous avez seulement dit que ce n’est pas vrai qu’il est facile pour tout le monde d’être végane et qu’une partie du discours végane est malhonnête à ce sujet. Il y a quand même une différence marquée entre les deux versions.

J’ai appris de mon « amie » que pour certaines personnes, être ami signifie de devoir demander la permission pour pouvoir parler de ce qui nous arrive. Ces personnes peuvent aussi vous changer de statut selon ce qui les arrange le plus. Donc pour cette personne, une journée je pouvais recevoir ses confidences sur les morts de ses proches et elle n’en pouvait plus de ne pas me prendre dans ses bras parce que j’étais sa seule amie à qui elle n’avait pas encore pu faire un câlin… et le lendemain nous nous connaissions à peine, beaucoup trop peu pour que je puisse lui parler d’un gars qui m’a fait du mal. Elle se ment probablement afin de se faire croire que tout cela est logique et normal, mais non, ce ne l’est pas. Pour moi, si je dois demander la permission pour parler de ce que je vis, je suis face à une connaissance. Pas une amie. Pour moi l’amitié implique la liberté et la spontanéité. Oui, les gens ont le droit de poser leurs limites. Cependant, dire à quelqu’un « Je ne suis pas ta psy! » alors que la personne est en train de nous expliquer à quelles conclusions elle est arrivée avec son psy, ce n’est pas poser ses limites. C’est manquer de respect à l’autre et ne pas l’écouter. Et je n’en peux plus qu’on ne m’entende pas parce qu’on ne m’écoute pas et qu’on me juge sur des choses que je ne fais pas. Donc non, je n’ai pas enduré ça plus longtemps. Je n’en peux plus non plus des personnes qui veulent m’imposer leur définition des choses ou qui pensent mieux savoir que moi. Elle trouvait que je parlais trop. Ok. D’autres personnes trouvent que je ne parle pas assez et me demandent de parler plus. Ça dépend de chaque personne et de la dynamique. Les individus doivent prendre leur place dans les relations. Ce n’est pas aux autres de deviner ce dont ils ont besoin. 

J’ai appris de la jeune éditrice sans manières que pour certaines personnes c’est ok de dire des horreurs à quelqu’un sur un travail super important pour eux, mais que cette personne n’a pas le droit de leur montrer leurs erreurs de jugement sur leur travail, sous peine de recevoir l’étiquette de personne « trop intense », voire méchante… J’ai appris que ces personnes ne changeront pas de version, même confrontées à des photos qui prouvent que non, je ne les ai jamais insultées dans la conversation que nous avons eue. Ça, c’est une personne vraiment incapable de se remettre en question. Pour vrai, là. Au point d’inventer que je peux deviner quand elle ne va pas bien et de lui écrire seulement à ce moment et que c’est un comportement vraiment toxique de ma part… Je ne fais pas ça et je n’ai pas ce pouvoir, donc non, je n’ai pas ce comportement toxique. J’ai appris aussi que des personnes envoie leur sœur vous espionner quand elles ne sont pas heureuses de votre réaction à ce qu’elles font. Apparemment, le fait que c’est elle qui a provoqué un autre conflit en m’inventant le faux comportement toxique lui échappe complètement. Une autre personne aurait juste répondu « Ok, je comprends. Bye! » quand je lui ai écrit pour lui dire que sa présence sur mes réseaux sociaux me mettait mal à l’aise. Il n’y avait pas de raison de recommencer à m’attaquer. Elle n’a absolument rien compris ni assumé de ce qu’elle a fait. C’est très immature. Finalement, elle m’a dit qu’elle trouvait ma réaction intense pour quelqu’un qu’elle ne connaissait pas et n’avait jamais vu de sa vie. Comme si ça changeait quelque chose. Ça, c’est un problème des jeunes générations. Ils font comme si les personnes en ligne n’avaient pas d’importance. C’est tellement niaiseux. Il y a un être humain de l’autre côté, que tu le connaisses ou pas. Ce que tu fais en ligne c’est la même chose et ça a le même effet que ce que tu fais en personne. Ça me fait peur, quand je vois une personne qui se ment à elle-même à ce point. Aussi, mystérieusement, elle ne semble pas voir à quel point il était déplacé de sa part de faire une critique aussi i juste et superficielle de mon travail sans aucune gêne alors qu’elle ne me connaît pas… Elle voit juste ce qu’elle veut voir, on dirait bien… ce qui l’arrange, en fait.

J’ai appris ensuite qu’une personne peut se dire votre amie pendant 21 ans et n’avoir aucune idée de qui vous êtes tout ce temps et vous juger à partir de choses complètement fausses et même se permettre de vous engueuler et d’essayer de vous détruire à partir de ces fausses informations. J’ai appris dans cette histoire qu’il m’arrive aussi de m’aveugler encore sur les autres et de trop espérer qu’ils changent. Soyons honnêtes… Il n’était pas vraiment mon ami. Il ne sait clairement rien de moi, ne se souvient pas et ne semble écouter rien de ce que je lui dis et… En fait j’étais son bouche-trou. Il me contactait seulement quand il se retrouvait célibataire et se donnait même le droit de me parler durement si je n’avais pas de temps pour lui… comme si j’étais supposé mettre ma vie sur pause et ne pas avoir de vie pendant que lui est en relation, parfois pendant des années, et avoir tout mon temps pour lui quand il réapparaît. Ben non. J’ai autre chose de beaucoup mieux à faire, aussi surprenant cela puisse-t-il être… Cet ami s’est aussi permis de me sauter dessus à pieds joints et de m’insulter pendant qu’il est gelé et saoul alors qu’il sait qu’en ce moment je souffre d’un burn out affectif, de deuils multiples et de stress post-traumatique complexe. Ça c’est un bon ami! Tellement gentil et bienveillant! Incroyable!

Finalement il y a l’homme fuyant. Je ne sais pas ce que j’ai appris exactement. Je sais que je suis encore vraiment blessée par cette histoire et que je ne comprends rien. Je me souviens qu’il a essayé de me faire croire que c’était ma faute s’il s’était éloignée, à cause de ma colère et parce que j’avais dit que je ne pensais pas pouvoir continuer comme ça. Pour ce qui est de la colère, j’en ai déjà parlé. Oui, je ressentais de la colère, mais le pire mot qu’on peut utiliser pour qualifier les messages que je lui ai envoyés c’est un ton sec, blessé, déçu. Je ne l’ai pas insulté. Je ne lui ai pas crié après. Je n’ai littéralement rien fait de mal. J’étais restée calme même si je vivais de l’inquiétude pour la suite. Avoir su qu’on m’en inventerait une, j’en aurais fait une, une crise. J’aurais au moins pu me défouler un peu j’imagine… mais en même temps non. Je n’aurais pas aimé ça. Je ne suis pas une personne qui fait des crises dans la vie alors je ne me serais pas aimée après. Donc c’est mieux que je n’aie pas fait de crise du tout. Pour ce qui est de ne pas pouvoir continuer comme ça, eh bien le gars vient de me dire que malgré toutes les horreurs que je lui ai dit avoir vécu et les peurs dont je lui ai parlé, il aimait notre histoire parce qu’elle était légère… et qu’après avoir tout fait pour que je m’intéresse à lui et que je pense qu’il est intéressé il me lance qu’il n’est pas prêt pour être en relation. Est-ce que j’étais supposée restée là et continuer comme si de rien n’était? J’ai fait ça une bonne partie de ma vingtaine, fréquenter des gars qui, après avoir tout fait pour que je m’attache à eux, me disaient qu’ils ne voulaient pas de relation… Je ne suis pas assez conne, à 40 ans, pour penser que ça va magiquement changer donc ça me semblait absurde de m’entêter après qu’il ait dit ça. Qu’est-ce que j’étais supposée faire? Continuer à foncer volontairement dans un mur en souriant et en étant douce? Oui, je suis en criss qu’il ait fait tous ces simagrées pendant plusieurs semaines pour juste me jeter comme une merde comme ça pour rien et en même temps me dire qu’il est en fait super intéressé par moi. Et ensuite me dire, fâché et après m’avoir sacré après, que je n’ai vraiment rien compris. Et être fâché que j’en aie parlé avec mon psy, comme si j’étais supposée rester là dans l’ignorance et dans le choc face à son silence et me contenter de ça. Il a juste à m’expliquer s’il veut que je comprenne. Je ne pense pas qu’il le fera. Je pense qu’il se trouve des excuses. Je pense qu’il dira qu’il est trop gêné ou a peur ou… comme si je n’étais pas complètement terrorisée et si je n’avais pas travaillé super fort sur moi pour dépasser mes peurs pour pouvoir le voir, moi. Je sais que ça n’oblige personne à rien, mais quand on a travaillé vraiment fort pour dépasser un traumatisme pour pouvoir connaître quelqu’un, c’est quand même décevant que cette personne ne fasse rien et vous traumatise à nouveau… et vous mente… et tente de vous faire croire que c’est votre faute en plus. Ça m’a tellement, tellement, tellement blessée et déçue, cette histoire. Je me sens conne de l’avoir cru. J’ai encore mal tous les jours. Je mérite un amour honnête et sincère qui travaille à régler les choses avec moi et qui ne s’attend pas à ce que je sois parfaite et devine comment être avec lui.

J’ai compris que les personnes ne sont pas conscientes qu’en fait c’est leur honte d’avoir fait quelque chose de mal qu’elles me projettent dessus et qui leur fait considérer que je suis dans une crise de rage parce que j’envoie des messages rapidement. Pour être vraiment honnêtes et cohérents, il faudrait qu’ils m’accusent d’être en plein délire joyeux quand je leur envoie des messages rapidement lors des conversations agréables… Ce serait la moindre des choses. J’avoue cependant ne pas comprendre comment ça se fait qu’il reste des personnes adultes qui ne comprennent pas qu’elles rajoutent un ton aux textos qui n’est pas nécessairement celui de la personne qui envoie le message. C’est eux qui m’imaginent enragée. Pas moi qui le suit réellement. Et ça c’est injuste et plutôt méchant de leur part en fait. Ou, au mieux, c’est une erreur de perception qu’il leur faut vraiment corriger en apprenant à demander à l’autre de quelle humeur il est au lieu de lui inventer l’humeur qui les arrange pour pouvoir le diaboliser. J’ai aussi appris d’autres choses dont je parlerai plus tard quand je parlerai de mes objectifs pour l’avenir.   

            J’ai eu des pensées vraiment sombres durant les derniers jours, je l’avoue. J’étais complètement à bout et je ne voyais plus d’espoir. Ça va un peu mieux, mais je vais continuer à prendre soin de moi. Je ne me laisserai pas détruire par ce que ces personnes m’ont fait. Durant les prochains mois, je pense que je vais fuir les contacts sociaux le plus possible. Je serai probablement aussi moins présente sur les réseaux sociaux. Je vais examiner les listes de personnes que je connais et bien identifier qui je veux dans ma vie et qui doit quitter. Ça m’a profondément traumatisée cet « ami » qui n’a aucune idée de qui je suis ni de ce que je vis alors qu’il est supposé me « connaître » depuis 21 ans. Je ne sais même pas comment c’est possible qu’il sache si peu à mon sujet. Mon psy a dit qu’il me traite comme il se traite : mal. S’il est incapable d’être présent à lui-même (d’où les drogues, les relations sans pause et…) il est incapable d’être présent pour moi et de me voir réellement. C’est la même chose pour vraiment beaucoup de personnes qui ne vont pas bien dans le monde contemporain. Je pense que c’est la même chose pour les personnes qui m’ont blessée cette année. Ça parle d’elles, en tout cas. Dans aucune de ces situations, je n’ai été la source du conflit. Ce n’est pas moi qui ai choisi de chercher un problème à cette personne. C’est réellement toujours venu d’eux. Je n’ai pas réagi parfaitement à tout, c’est vrai, mais je n’ai jamais initié les problèmes ni été la personne qui cherchait à blesser et détruire l’autre. 

            J’ai surtout appris qu’il faut que je parte vraiment plus vite quand on me manque de respect et quand je sens que l’autre ne cherche pas à me connaître réellement. J’avance lentement.

À plus!   

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