Attention, celui-ci contient des passages pouvant être difficiles pour différentes personnes, surtout en lien avec les violences sexuelles.
Du plus loin que je me souvienne, j’ai détesté mon image. Je pensais être obèse au primaire. Il n’y avait rien de vraiment bizarre à ça. Aujourd’hui, ça arrive souvent et il y a de l’aide pour cela. On en parle. À l’époque ce n’était pas le cas. J’étais convaincue d’être obèse (Ce qui n’était pas le cas, comme vous avez pu le constater sur les photos d’enfance placée dans un billet il y a quelques temps.) parce qu’à la fin des années 80 et tout au long des années 90, il y aurait ce qu’on peut appeler « le style héroïnomane », la mise en valeur de filles complètement anorexiques de 14 ans qu’on faisait passer pour des adultes et… J’étais convaincue d’être obèse parce que mes parents étaient en surpoids. J’étais finalement convaincue d’être obèse parce que comme bien des enfants violentés, je n’avais pas le droit de prendre de place, même pas ma place. Je devais m’effacer. Mon corps, toute ma personne m’apparaissaient alors toujours comme étant trop et comme devant disparaitre. Mais j’écris un livre sur tout cela, je ne donnerai pas trop de détails ici. J’étais aussi convaincue d’être laide, bizarre et stupide, cela va de soi, comme tous les enfants violentés.
Quand j’ai commencé à avoir des seins, mon père s’est mis à faire un truc très étrange. Lorsque je descendais l’escalier à la maison, il me regardait et se mettait à se sortir la langue et les yeux de la tête et à faire un bruit d’animal en rut en soufflant fort en me disant que j’étais sexy. Ceux qui savent qui je suis savent que j’ai déjà de grands yeux d’avance… Imaginez une version bleue de mes yeux sortant de la tête à la façon dont ils le font dans les dessins animés… C’est d’ailleurs peut-être là qu’il avait pris ça puisqu’on présente toujours les hommes un peu partout comme des genres de désaxés dominés par leur sexualité… ce qui fait que beaucoup d’entre eux deviennent exactement ça et ne comprennent pas qu’ils sont supposés avoir le contrôle sur leur petit bout de chair et non l’inverse… que le sexe n’est pas tout puissant et… Faire ça à sa propre fille, c’est n’avoir aucun sens des limites saines entre un père et son enfant. Ça, c’est caractéristique des personnes qui ont un trouble de personnalité narcissique. Beaucoup d’entre eux sont pédophiles et/ou incestueux, mais c’est une autre histoire. Faire ça à sa fille… C’est insensé. C’est répugnant. Ça me terrorisait. J’étais une enfant timide et malheureuse et ce que ça faisait, ce n’était clairement pas de me faire me sentir réellement sexy ou attirante. Ça me répugnait et j’avais envie de me cacher. Je ne suis jamais passé par-dessus la honte que ça me causait. Je n’ai jamais réussi à cesser de détester mon corps, l’effet qu’il faisait et fait encore sur les hommes. J’ai fini par arriver à la conclusion, dans une conversation avec mon psy, que je ne devais pas être complètement affreuse si des hommes étaient prêts à faire n’importe quoi, même à se couvrir de ridicule et d’horreur ou à enfreindre la loi, pour coucher avec moi. C’est mieux que rien comme diminution de la haine de soi, ce n’est par contre pas vraiment ce qu’on appelle une estime de soi saine pour autant. J’ai commencé à me détester un peu moins et me trouver un peu plus jolie il y a à peine 3 ans, mais je n’ai jamais réussi à cesser de trop m’habiller.
J’ai eu une relation cute à 16 ans avec un homme qui est encore mon ami et une autre à 22 ans, avec un musicien gentil. À part ces deux relations, les autres m’ont toutes nuit de différentes façons. Je reste avec le sentiment de n’avoir pas vraiment reçu d’amour en dehors de ces deux histoires et de quelques amis. Toutes les autres histoires allaient de désagréables à extrêmement violentes. Ce n’est pas pour rien que je souffre de stress post-traumatique complexe chronique. J’ai vécu beaucoup de violence à la maison, dans mes relations amoureuses et dans la vie en général. Au travail, entre autres, où j’ai été harcelée par des personnes qui sont des professeurs (hommes et femmes) et enseignent à des jeunes… J’ai été agressée sexuellement deux fois. J’ai vécu d’autres types de violences sexuelles toute ma vie. J’ai tellement à dire encore à propos de tout cela, mais ce serait trop long pour cette fois. Disons simplement que j’ai été cassée dans tous les sens, au point d’avoir de la difficulté à parler et marcher tellement que j’étais en état de choc… Je ne sais pas vraiment ce que c’est, être bien traitée. Je dois le faire pour moi-même si je veux le savoir un jour. Je ne peux pas compter sur les autres. J’ai cependant appris de façon très détaillée ce que sont les différents types de maltraitance, de façon à ne plus me laisser berner quand on tente de me mentir sur la gravité de ce qu’on m’a fait. Je reste très ferme quand on essaie de me manipuler. C’est probablement pour ça que certaines personnes ont l’impression que je ne me remets pas en question… ce qui est faux. La vérité, c’est que je sais quand on me manipule et qu’à ce moment, je ne doute jamais. Cette confiance-là, je l’ai.
Je comprends que c’est difficile à imaginer pour les autres, tout ce que j’ai vécu. Parfois les gens pleurent quand je leur parle de ce que j’ai vécu… et ils n’en savent que peu. Vous en avez ici seulement un aperçu. J’ai toujours juste le temps d’en dire assez peu avant que l’autre ait de la misère à le supporter. Sauf le psy, il va sans dire… ce qui le rend si important. Si les gens savaient vraiment les choses que j’ai vécues, ils pleureraient souvent d’horreur, je pense. C’est simple pour les autres de me dire de passer à autre chose quand j’ai un problème au niveau sentimental, quand quelqu’un me traite mal. Ce n’est pas si simple pour moi de le faire. Je l’ai fait souvent, jeune, de passer d’une histoire à l’autre vite, en buvant, en niant ce que ça me faisait, en me manquant de respect… et ça m’a tellement, mais tellement nuit. J’avais une quantité immense de souffrance non vécue qui venait de cette époque située avant ma thérapie dans ma vie qui m’a remonté en pleine gueule durant les six dernières années et encore maintenant. J’ai encore tellement de choses à examiner et à vivre pour qu’elles sortent de moi. Ça ne part jamais vraiment complètement… mais quand même, depuis 15 ans, je travaille à me reconstruire en thérapie à chaque fois qu’on me fait du mal. J’ai traversé l’horreur et je souffre encore beaucoup… Pourtant, je suis toujours capable de traiter les autres avec respect, de m’intéresser à eux sérieusement et d’aimer. Je n’ai jamais niaisé personne. Je suis partie quand on me faisait du mal. Je ne me suis jamais laissé faire, contrairement à ce que des ignorants me disent parfois. J’ai pris le risque d’essayer d’aimer souvent, malgré tout ce qui m’est arrivé dans la vie. J’ai été courageuse et forte. Très courageuse et très forte.
C’est en partie à cause de tout ça que ça m’a fait aussi mal, cette histoire avec l’homme fuyant. Je la visite une dernière fois, au moins pour un temps. Je m’étais donné trois mois pour en parler. Trois mois c’est court, pour guérir de comment ça m’a fait du mal. Surtout que je n’utilise pas de moyens pour me couper de moi comme plusieurs le font… donc je reste coincée avec les flashbacks, la colère, la tristesse infinie et… Avec toutes ces mauvaises expériences derrière moi et en moi, ça m’a pris un courage infini pour juste me laisser approcher un peu. Alors que je pensais qu’il m’écoutait et comprenait la gravité de ce par quoi j’étais passée, il semblerait qu’en fait ce n’était pas du tout le cas et il était au contraire occupé à penser à lui et à avoir des shoots de dopamine de nos échanges de messages « légers » selon lui. Bien sûr qu’il y avait une partie légère… mais je lui ai quand même parlé des violences que j’ai vécues et je lui ai dit à plusieurs reprises que j’étais terrorisée. Pour moi, c’était comme inespéré de rencontrer enfin une personne qui semblait s’intéresser vraiment à moi et à ce que j’avais vécu. Mais c’était faux.
Il n’avait pas à être extraordinaire d’aucune façon. Il avait juste à dire la vérité et à faire ce qu’il disait… mais ce n’est pas ce qui est arrivé. Ce qu’il m’a fait, ça me fait l’effet de quelqu’un à qui je n’ai jamais rien fait et qui sait que je suis toute cassée à l’intérieur et qui me pousse quand même volontairement dans un escalier après avoir fait semblant d’être intéressé par moi. Eh oui, ça peut faire aussi mal que débouler un escalier, les chocs psychologiques et affectifs. Ce n’est pas une exagération. Surtout avec l’histoire que j’ai. Mais il n’est probablement pas conscient de ça et s’en fiche peut-être. Il aura fait comme les autres, c’est-à-dire minimiser les souffrances que j’ai vécues avant pour se donner bonne conscience et croire que ce qu’il a fait n’est pas grave. Je ne sais pas vraiment ce qu’il pense ni pourquoi il a agi comme il l’a fait. On a vu que j’ai plusieurs idées et hypothèses à ce sujet. Je ne sais pas quelle sont les bonnes.
Je sais que la fin m’a profondément perturbée parce que tout ce qu’il avait dit s’est avéré faux et qu’il a inventé un drame pour que ça finisse alors qu’il n’y avait pas vraiment de problème. Il a créé un problème à partir de choses qu’il s’est imaginées à mon sujet à partir de ce qu’il pense que les femmes veulent et de ce que les autres lui ont fait avant et il m’a plaqué ça dessus sauvagement pendant que moi je faisais l’effort d’essayer de le voir pour qui il est vraiment sans me laisser influencer par mes mauvaises expériences. C’est donc ça qu’il m’a fait, le gars, imaginer que je serais comme les autres, inventer une crise de nerfs que je n’ai pas faite. Je n’ai jamais dit avoir été horriblement blessée par le rendez-vous reporté. C’est lui qui a inventé ça dans sa tête et s’est mis à capoter après. C’est après ça que moi, j’ai été terriblement blessée. Il m’a blessée encore plus parce qu’il pensait m’avoir terriblement blessée. Ça n’a aucun sens. C’est encore plus bizarre. C’est à croire qu’il cherchait une raison pour faire échouer l’histoire absolument. Ça fait vraiment très mal être traitée comme ça… et les explications incohérentes après et la mauvaise excuse de ne supposément pas savoir bien communiquer… Il savait très bien communiquer avant pourtant. Et me dire qu’il aimait notre histoire parce qu’elle était légère… Ça, ça m’a sciée en deux. Vraiment. Je me suis mise à avoir un point extrêmement douloureux au cœur. J’ai fait le truc japonais du cœur brisé, là… C’est terrorisant. J’ai eu une douleur au cœur qui faisait que j’avais du mal à respirer pendant plus d’un mois. Ça m’a fait très peur.
Je ne suis pas comme ça. Je ne prends pas les relations à la légère, ni amicales, ni amoureuses. Ça me fait très mal quand on me prend à la légère aussi. J’ai un genre de flash d’horreur à chaque fois que repasse en moi le fait qu’il m’a traitée de façon aussi superficielle et que pour lui ça ne voulait rien dire. J’aurais préféré avoir des explications plus claires. Je n’ai pas osé reposer de questions puisqu’il donnait des réponses différentes à chaque fois et que à la suite du fait que je lui avais dit de m’écrire le moins possible, il m’a dit de faire la même chose. J’ai essayé de comprendre du mieux que je pouvais avec le peu que je sais et qu’il m’a dit et l’aide de mon psy, mais ça aurait aidé, savoir mieux ce qu’il s’était passé… mais je ne suis pas certaine qu’il le sache non plus. Il avait l’air fâché aussi. J’ai de la misère à comprendre pourquoi pour différentes raisons. Je peux comprendre que je n’étais plus très gentille rendu à ce moment, mais qui le serait, honnêtement, après s’être fait niaiser par une personne qui savait d’avance que vous alliez déjà mal? Je ne comprends pas pourquoi les gens qui vous font des choses super blessantes s’attendent le plus sérieusement du monde à ce que vous soyez encore gentille avec eux après. Parce qu’ils se mentent à eux-mêmes sur ce qu’ils ont fait, on l’a vu… mais quand même… Ensuite, je lui donnais ce qu’il voulait : c’est-à-dire pas de relation avec moi. Quand on se fait donner ce qu’on veut, on est supposé être content. Pas en criss et sacrer après l’autre. Ça m’a fait un peu peur qu’il me sacre après. S’il s’était trompé et voulait autre chose, c’était à lui de le dire. Pas à moi à lire et deviner entre toutes les versions. Et il peut bien se dire que je ne suis pas gentille tant qu’il veut. Il a eu affaire à la version de moi qui se fait faire quelque chose d’hyper blessant et non, elle n’est pas gentille et elle n’a pas à l’être, gentille, cette partie de moi. C’est beaucoup trop demander. Il a juste par commencer par être gentil lui-même et honnête et sincère s’il veut que les autres soient gentils avec lui… mais même là, je suis la preuve que ce n’est pas garanti. Même quand je suis gentille, plusieurs autres se trouvent des raisons de me maltraiter… souvent simplement parce qu’eux, sont malheureux.
À la fin, quand je l’ai enlevé de mon Facebook et de mon Instagram, il avait l’air surpris. Je ne sais pas à quoi il s’attendait. Lui est ami avec ses exs dont une dont il dit qu’elle lui a fait des choses terribles. Je ne peux pas être amie avec des personnes qui m’ont blessée au point où il m’a blessée. Je ne vois pas non plus pourquoi je resterais abonnée à leurs réseaux sociaux. Peut-être que lui ça lui plaît de rester dans des liens malsains, mais pas moi. Je m’aime assez pour ne pas m’imposer de le regarder vaquer à ses occupations comme si de rien n’était et finalement être avec quelqu’un d’autre rapidement ou je ne sais quoi. Ça me ferait trop mal, parce que moi, j’étais sincère. Il m’a aussi curieusement bloquée sur Facebook et pas sur Instagram… Aucune idée pourquoi puisque je ne lui écrivais pas là sauf quand lui m’écrivais… Il avait peut-être des trucs à cacher… mais je ne saurai pas.
Je repense souvent à cette phrase qu’il m’a dite après que j’aie mis le dessin d’un homme qui m’avait présenté une fausse identité sur un texte et qu’il m’avait dit que ce qu’il m’avait montré était sa vraie identité. Non, ça n’était pas lui. Il n’a rien fait de ce qu’il avait dit qu’il ferait et n’a pas agi en conformité avec ce qu’il a prétendu être. Je ne sais pas s’il voit ça non plus. Parfois les gens se mentent et s’aveuglent pour ne pas changer parce que le degré de souffrance qu’ils connaissent est confortable en un sens et qu’ils ont peur que les choses soient différentes. Ils craignent trop que les choses soient pires pour prendre la chance qu’elles aillent mieux, en fait.
La fausse image qu’il avait produite pour moi me plaisait beaucoup et c’est dommage que cette personne-là n’ait pas été réelle. Je l’aimais bien et je n’avais pas envie de la changer. C’est la trahison qui fait mal et c’est le deuil de cette fausse personne qui est vraiment difficile à faire. Peut-être qu’il a ce potentiel en lui, mais ce n’est pas comme ça qu’il a agi et qu’il m’a traitée, ce n’est pas ce qu’il m’a montré en bout de ligne… et ça me fait très mal encore. C’est comme être attachée à un fantôme… Je sais cependant que la meilleure chose à faire est de prendre des notes sur ce qui me plaisait en lui et chercher ça en d’autres personnes si un jour je me sens prête à avoir une relation à nouveau, ce qui n’est pas certain. Je me sens encore en plein cauchemar malheureusement… et c’est normal, oui. Ça a frappé vraiment fort. Ça faisait plusieurs années que je ne m’étais pas autorisée à espérer quoi que ce soit d’un autre être humain. Et après, me rendre compte qu’il a pris ce que j’ai dit autant au sérieux que le fait d’aller acheter une bière au dépanneur, ça m’a comme fendue en deux de douleur et d’horreur… et je reste bouche bée face au manque de respect total. C’est très difficile d’accepter que c’est arrivé pour vrai. J’ai encore une forme d’impression d’irréalité et la sensation d’avoir reçu un coup de poing dans le ventre à chaque fois que j’y pense.
Alors recevoir des commentaires poches de comment ça devrait moins m’affecter n’aide pas du tout. Vous n’avez pas vécu ma vie. Vous n’avez aucune autorité ni rien à dire de comment quoi que ce soit devrait m’affecter. C’est au contraire parfaitement normal que ça me fasse aussi mal et aussi longtemps, mon expert en santé mental me le répète souvent et son opinion vaut plus à mes yeux. Les choses ont quand même évolué. Je ressens moins de colère. Surtout une très grande tristesse. Je dois encore travailler sur le fait que c’est arrivé pour vrai, donc sur l’acceptation. Ça me semble encore souvent irréel qu’il m’ait fait ça. Ce n’est pas ma faute. C’est lui qui a fait ses choix et qui m’a jugée. En fait, malgré tout ce qui m’est arrivé, ja’i souvent moins de problèmes et je suis plus facile à vivre qu’à peu près tout le monde que je connais… parce que je règle mes problèmes justement, au lieu de les fuir…
Ce que je voulais au fond, c’était juste quelqu’un de sincère qui était intéressé à me connaître. Je ne voulais pas aller vite. Je trouvais qu’il allait trop vite en fait. Je ne peux pas aller vite. Pas après tout ce qui m’est arrivé et le courage et les efforts immenses que ça me prend pour me laisser approcher. Je ne sais pas si je voudrai vivre avec quelqu’un un jour. Ça fait tellement longtemps que j’habite seule. Je ne veux pas d’enfant, pas de richesses, pas de mariage, pas de statut social… Juste quelqu’un de sincère et d’honnête et gentil avec qui construire quelque chose tranquillement en dehors des normes et de la pression sociales. Parfois j’ai l’impression qu’il se l’est mis lui-même, la pression. Qu’il a inventée une autre moi avec des désirs qui ne sont pas les miens et qu’il a dit non à cette personne-là qui n’existe même pas. C’est troublant, blessant et décevant. Je n’aime pas ça et ça me faire beaucoup de peine encore. Je me sens invisible encore une fois. J’aurais préféré qu’il me parle et pose des questions. C’est injuste aussi de me demander d’avoir de l’empathie pour sa souffrance après m’avoir crissé en bas de l’escalier… S’il l’avait fait avant, j’aurais été capable d’être là pour lui. Ça m’a vraiment brisé le cœur, cette histoire.
Ce qui est frustrant aussi à la fin, c’est que je bloque toujours à un point où pour continuer à me réparer, j’aurais besoin de vivre une relation saine avec une personne bienveillante autre que mon psy… mais ça n’arrive jamais parce que tellement de personnes vont mal et ne règlent pas leurs problèmes… Elles préfèrent fuir et continuer à se blesser et blesser les autres. C’est vraiment triste. Peut-être qu’un jour je devrai changer ma perception d’une des personnes qui m’ont blessée cette année si elle me montre un autre visage, mais je ne retiendrai pas mon souffle.
Là, je prends soin de moi. Je suis encore vraiment amochée… mais c’est ça les deuils multiples, le burn out affectif et le stress post-traumatique complexe chronique. La souffrance vient par vagues, puis elle baisse, repart, remonte et… ou recommence. Je sais qu’un jour ça ira mieux.
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