Sous le calme que j’essaie d’atteindre ces derniers jours, il reste des flots immenses et incontrôlables de tristesse malheureusement. J’ai pleuré beaucoup ce matin. J’en ai accumulé beaucoup de la tristesse et de la souffrance ces dernières années et ces derniers mois en particulier.
Il y a tellement tellement tellement de détails que j’ai encore envie de dire et d’analyser. C’est infiniment complexe les relations des personnes entre elles. Juste ce qui me fait poser des actions chaque jour est infiniment complexe… Infiniment complexe et riche et fascinant… mais la vérité, c’est que ces jours-ci, je suis infiniment triste et fatiguée. Le fait d’être blessée et de ne pas pouvoir faire de sport ne doit pas m’aider. La maudite rentrée non sécuritaire à partir de laquelle je ne pourrai plus avoir aucune vie hors du collège parce que je ne saurai jamais si je suis contaminée non plus. J’avoue être terrorisée et vraiment y aller à reculons alors que normalement j’aime enseigner. Je ne sais vraiment pas la santé mentale de qui ça aide… Je déteste cette période de ma vie, même si j’y apprends beaucoup.
Pour ce qui est des histoires de ces personnes qui m’ont blessée, eh bien je pense que toutes ces personnes se fichent complètement de comment ce qu’elles ont fait m’affecte. Leurs histoires et les liens que cela a avec ma vie peuvent bien attendre un peu. J’ai besoin de guérir plus et de faire le travail de guérison du traumatisme causé par la relation absurdement avortée brusquement parce que ça m’affecte encore beaucoup. Le traumatisme vient principalement du choc et de la grave trahison qui est au fond de cette histoire. C’est normal que j’aille encore mal, oui, j’ai vérifié. C’est malheureusement très long la guérison d’une histoire comme ça pour une personne qui a eu la vie que j’ai eue. S’ajoute à cela la confusion qui l’entoure et… on arrive à un maudit nœud à défaire. C’est long et lourd et douloureux, mais je serai heureuse du travail accompli après. C’est difficile à digérer, l’inacceptable.
Le mépris des autres de soi et leur absence de conscience de l’autre est aussi très pénible à subir, même si oui, encore une fois, ça parle plus d’eux et de leurs problèmes que de moi… Disons que j’ai besoin de me retrouver sous les coups. J’ai besoin de me refermer et de me protéger un peu plus un temps. Je vais donc essayer de prendre une vraie pause pour avancer dans mes deuils et me réparer un peu le cœur et le cerveau de mon burn out affectif et du stress post-traumatique.
À plus et prenez soin de vous!
