Bilan annuel (la violence des autres)

J’ai décidé de commencer un peu plus tôt cette année à réévaluer comment les choses se sont passées. J’ai beaucoup de choses à analyser et beaucoup de choses à construire pour la nouvelle année. Je veux tirer des leçons de ce que j’ai vécu. C’est important.

Je pense que personne ne sera surpris de lire que la principale violence qui m’a affectée cette année est celle de la femme aux menaces. Quelle histoire étrange et perturbante. Il n’y a pas besoin que les gens commettent des actes spectaculairement violents pour que cela nous affecte. Souvent le traumatisme vient de quelque chose de plus subtil, d’une violence voilée. Je ne pense pas reparler d’elle après ce billet. Probablement du type de violence, mais elle j’aurais fait le tour. Je sais qu’une de ses amies m’espionne encore, oui… (soupir)

J’ai repensé beaucoup à cette histoire et je ne regrette rien de ce que j’ai écrit ni pensé à son sujet. Je me suis rappelé que quelques jours avant que la situation finale se produise, elle m’avait reproché de lui avoir dit qu’un homme que je fréquentais alors m’avait dit qu’elle lui avait fait du mal. Elle me le reprochait comme si c’était terrible de ma part. Alors que dans les faits, il n’était pas le premier homme à me dire ça d’elle. Aussi, je l’ai dit par honnêteté. Pas par méchanceté. Il faut vraiment tordre la situation pour le transformer en méchanceté. Je l’ai dit parce qu’elle m’avait invitée à faire quelque chose et que ça me mettait mal à l’aise et que je ne suis pas hypocrite. Je ne savais pas trop qui croire jusqu’à aujourd’hui. Sur le coup j’avais un penchant pour lui, mais je n’avais pas nécessairement un très bon jugement sur les gens au début de ma vingtaine… comme à peu près toutes les jeunes personnes du monde, quoi. Il reste qu’à ce jour cet homme ne m’a jamais rien fait alors qu’elle m’a blessée à plusieurs reprises et la dernière fois c’était d’une façon qui évoquait pas mal fort ce qu’il m’avait dit à l’époque. Donc…

La vérité c’est que je ne la connais pas vraiment. Quand nous avons travaillé ensemble, je ne lui parlait pas trop. Elle ne semblait pas trop enthousiaste de me parler. J’étais quelqu’un d’infiniment gêné et mon ami m’en parlait en mal. Je l’ai quand même acceptée dans mes contacts quand j’ai ouvert un compte Facebook. Plus jeune, je recherchais beaucoup l’acceptation des autres, mais j’ai changé sur ce plan. Au fil des ans nous avons eu parfois des bons contacts et parfois des mauvais. Il semble qu’elle entretenait une image négative de moi malgré tous les compliments mielleux qu’elle me déversait dessus.

J’ai commencé à avoir des soupçons envers elle quand elle m’a écrit qu’elle avait vu mon ex commettre des actions déplacées envers des jeunes femmes dans une autre ville pour ensuite faire semblant que c’est moi qui lui avait dit qu’il faisait ça. C’était après que j’aie écrit un billet de blogue sur ce qu’un homme m’avait écrit au sujet de mon ex. Vous voyez comment c’est absurde? Elle avait lu mon billet, puis m’avait écrit que c’était vrai et qu’elle l’avait vu faire en nommant une ville et des circonstances précises. Elle avait ensuite nié et prétendu que ça venait de moi… alors que je n’ai jamais mis les pieds dans la ville où c’est supposé s’être passé et que je n’ai jamais vu mon ex faire quelque chose du genre. Ce n’est pas impossible pour autant qu’il l’ait fait. Mais pourquoi est-ce que j’inventerais ça? Cette histoire m’avait tellement blessée… mais je lui avais dit à lui ce qu’il devait savoir. Je n’ai jamais inventé d’histoires fausses à son sujet même si j’ai ressenti beaucoup de colère contre lui pendant longtemps à cause de choses qu’il m’avait faites.

La vérité est aussi que la chose dont elle m’a accusée, soit d’avoir révélé quelque chose dont il ne fallait pas parler, je ne l’ai pas faite. À l’époque où cette situation s’est produite, j’avais accès à plusieurs sources d’informations sur ce qu’il se dénonçait et non juste celle dont elle parlait. C’est un homme qui m’a écrit en premier sur mon ex. D’autres sources ont répété les choses après. Je n’ai pas fait mention de ce dont elle parlait dans mes billets écrits à la suite de la mort de mon ex. Jamais.

On dirait qu’elle n’était pas capable de comprendre que parfois elle comprenait de qui ou de quoi je parlais seulement parce qu’elle existe dans ma vie depuis longtemps et qu’elle sait plusieurs des choses que j’ai vécues. Que les personnes qui ne me connaissent pas ou ne me connaissent que depuis peu ne savent généralement pas de qui je parle ici. Et ma ligne de conduite n’a pas changé. Je nomme parfois les personnes dont je parle positivement. Je nomme les personnes dont je parle négativement dont l’histoire est publique. Je ne nomme pas les personnes qui sont dans ma vie et m’ont fait des choses dont je parle négativement. Le but de ce blogue n’a jamais été de me venger ni de nuire à qui que ce soit. Le but a toujours été de parler de ce que je vis et d’expliquer pourquoi c’est de la violence. Ça n’a absolument rien à voir avec de la diffamation contrairement à ce qu’elle a prétendu. Ça n’est pas non plus violent de ma part. Je voulais juste exposer mon histoire et ce que les violences que je subis me font en espérant que peut-être quelqu’un a quelque part comprendrait.

Être hypocrite, mentir, harceler, rabaisser, espionner, manipuler, menacer, tenter d’intimider et… ce sont toutes des formes de violence qui lui appartiennent à elle et non à moi.

Je reviens bientôt pour la suite. Je vais aller finir mon avant-dernière série de corrections avant les vacances.

Aussi je voulais dire qu’il était arrivé quelque chose d’étrange après que j’ai écrit mon dernier billet dans lequel je mentionnais ce que je ferais le jour de sa mort cette année. Eh bien figurez-vous que juste après le détecteur de fumée a crié deux fois puis s’est tu. J’ai fait le tour de l’appart et rien ne pouvait expliquer ça. Je rappelle, pour les personnes qui ont manqué cette partie, que la première fois que nous avions dormi ensemble le détecteur de fumée s’était mis à crier. Je ne pense pas croire aux fantômes, mais c’était quand même étrange et bien timé. Disons.

Je vous mets ce livre fantastique en illustration:

À plus!