L’hiver de trop

J’ai encore eu une semaine étrange. J’ai l’impression que je ne me suis jamais vraiment réveillée. Je pense que c’est à cause du changement d’heure et du changement de température beaucoup trop hâtif… en plus el autres choses. Je me sens comme essoufflée de vivre.

J’ai eu aussi des genres de crises de panique après avoir écrit les billets sur les documentaires que j’ai regardés. Alors je les avais mis privés un temps, mais ils sont de retour en ligne maintenant.

Je pense que je suis tannée des déceptions humaines. C’est infiniment pénible.

L’autre documentaire que j’avais regardé, celui sur Dahmer, je l’avais trouvé intéressant principalement parce qu’on y entend le témoignage d’un homme que Dahmer a agressé pendant qu’il était dans l’armée. Un homme qui a par la suite voulu le tuer et qui vit depuis avec l’idée qu’il aurait dû le faire, que ça aurait gâché sa vie , mais sauvé celle de 17 hommes au moins. J’ai trouvé ça terrible. Je dois encore y penser, mais il y avait dans ce documentaire d’autres traces de ce que je vois comme des échecs de la communauté qui me rendent épuisée du détournement de regard de la majorité des gens dans la société. Comme la prof qui a signalé qu’il caressait des reproductions d’organes humains dans ses cours de « medic » et que bien sûr personne n’a écoutée…

J’ai appris ma tâche pour l’hiver. Je vais donner trois cours différents. Je n’ai jamais fait ça, mais j’en reparlerai.

J’ai été acceptée dans un programme de victimologie et ça me rend heureuse.

Je vais lire un peu et dormir. J’ai de la difficulté à rester debout.

À bientôt

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