Nouvelles hebdomadaires

Je dirais que j’ai eu une assez bonne semaine et fin de semaine malgré des hauts et des bas. Je suis fatiguée. J’étais dans une série de corrections que je viens de terminer. Ça se passe plutôt bien pour les élèves. À part pour les fautes de français… qui sont toujours aussi problématiques de génération en génération. On croirait qu’une formule magique pour les corriger aurait été inventée depuis le temps…

Je ne sais pas si je vais bien. J’ai eu une augmentation de la dose d’hormones que je prends pour tenter de palier les effets de la pré ménopause. Mon médecin fait des tests pour voir… mon corps a eu des bouleversements qui me font croire que c’est effectivement bien ce que je pensais… mais mon humeur a aussi été influencée.

Au-delà de ces détails physiques, je réalise que la vie au travail me pèse. Ce qui me pèse le plus ce sont les commentaires négatifs et les interprétations négatives. J’ai l’impression de toujours être soupçonnée de quelque chose de mal. Comme si mes faits et gestes ne pouvaient pas avoir d’explication positive. C’est lourd à la longue. Est-ce que c’est tellement difficile d’imaginer que peut-être je suis comme je suis et je gère mon travail comme je le gère parce que ça va bien? Parce que je suis intelligente, travaillante et organisée? Plutôt que de toujours me chercher des problèmes…. Ça changerait des fois qu’on voit mes qualités. Elles existent. Oui oui. Moi je le sais… c’est déjà ça.

Je me suis inscrite à plusieurs conférences sur les finances. J’espère ainsi arriver plus facilement à être dans une bonne situation. Je sais que plusieurs personnes me jugent de ne pas avoir fait ces choses avant. Je sais que ces personnes n’ont aucune idée de ce que j’ai vécu et de ce que cela m’a demandé en termes de temps et d’énergie pour me sortir la tête de l’eau.

Mon psy a suggéré que j’aille dans des groupes de soutien de pur les personnes qui ont vécu les mêmes violences que moi. Il pense que j’y rencontrerais des personnes qui ont moins de préjugés envers ce que j’ai vécu, mais aussi que je serais une bonne personne pour en aider d’autres puisque je suis rendue quand même très loin dans mon cheminement. Je pense que c’est une bonne idée qui pourrait réouvrir ma vie sociale que j’ai mal fermée à force de mauvaises expériences.

Je ressens une forme de déception face aux gens et au monde en ce moment. Heureusement il y a les chiens et les livres. Je m’ennuie de ma pratique artistique aussi. Je dois m’y remettre.

C’est pas mal ça pour les nouvelles. J’irai mieux sous peu je pense. Ma santé s’améliore.

Les chiens sont adorablement ennuyés par mes cours universitaires:

À bientôt!

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