Le sursis

Ça m’énerve quand je parle de ce qui m’arrive et que les gens déforment la situation. Je ne suis par exemple pas une imbécile. Je suis capable de distinguer quand une personne est maladroite, agressive ou mesquine. Ça paraît dans l’intonation et le visage que la personne fait. Ou encore quand on me répond que les gens ont le droit d’avoir une opinion différente… comme si c’était ça la question. Ce n’est pas la question. La question c’est qu’il y a plusieurs façons différentes de dire son opinion et plusieurs moments pour le faire aussi. En tant que tel, je n’en ai rien à foutre que les autres n’aiment pas les mêmes choses que moi. Ce qui m’emmerde c’est l’impulsion à dire du mal et à dénigrer les goûts et les intérêts des autres. Ça c’est de la violence psychologique… pas juste donner son opinion.

Il faut être capable de saisir les nuances des situations dans la vie… c’est quand même important. Aussi je refuse de chercher dans arrêt des excuses aux gens pour leur comportement. Pas parce que je suis méchante, non. Parce que chercher des excuses aux autres c’est la raison principale qui m’a conduite à subir autant de violence de ma vie. Donc non, je ne ferai pas ça. Si une personne s’est sincèrement mal exprimée par accident, elle est capable de le dire. Je n’ai pas à lui imaginer toutes sortes de raisons excusant qu’elle m’a blessée. Je suis entourée d’adultes responsables de ce qu’ils font. Pas d’enfants.

Le milieu de la semaine est atteint. Ça se passe un peu mieux cette semaine, je dirais. Les choses remontent quand j’ai des coups de fatigue, mais dans l’ensemble ça va. Personne ne s’est réellement montré désagréable. Espérons que la semaine finira de la même façon.

Par contre je suis tannée de mon quartier qui est en construction depuis infiniment longtemps. Tannée aussi des gens qui pensent que ça va leur sauver une minute de trajet de faire le détour par les petites rues et qui nous pourrissent la vie en créant des embouteillages inutiles qui doivent finalement rallonger leur satané trajet. Tannée du bruit incessant. Tannée de passer proche de me faire frapper avec les chiens parce que les automobilistes ne laissent pas passer les piétons. Tantôt j’ai du reculer si vite de la rue que j’ai écrasé la patte d’Hannah alors que c’était à notre tour de passer. Pendant qu’elle hurlait de douleur trois voitures sont passées super vite en nous bloquant le passage. Les gens sont tellement égocentriques et se comportent de façon dangereuse. C’est décourageant.

Je dirais quand même que dans l’ensemble je vais mieux… mais que ce n’est pas encore gagné.

À plus

Oh j’ai un petit melon qui survit miraculeusement aux écureuils…

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