Quand je parle de la personne qui m’a dit qu’il se passait des choses bizarres dans ma vie, je peux deviner que certaines personnes trouvent ça anodin. Pour moi ça ne l’est pas. Ça me dit qu’on juge ma vie de façon extrêmement superficielle, mais aussi qu’on se tiendra loin de moi alors que je n’ai rien fait de mal. C’est dangereux aussi pour moi de retomber dans l’idée que le problème serait moi… alors que je travailler fort depuis vingt ans en thérapie pour me libérer de cette idée qui est fausse.
Je sais que je ne pourrai jamais empêcher tout le monde de me juger… mais quand même. Ça ne passe pas pour les personnes que je dois côtoyer souvent. Je n’aime pas l’ignorance. Je n’aime pas la mesquinerie. Je n’aime pas que les gens me projettent n’importe quelle connerie dessus. Je n’aime pas qu’en 2025 des personnes étranges pensent encore qu’être introvertie serait anormale et qu’il faille me changer ou me persécuter si je ne suis pas pareille comme eux.
La seule chose vraiment bizarre qui s’est passée dans la vie c’était l’histoire de la femme aux menaces. Ça c’était du grand délire et je n’ai jamais vu avant une personne aussi malhonnête dans une situation. Mais ça lui appartient… et c’est son comportement qui était bizarre. Pas le mien. Je ne suis pas responsable du comportement des autres. Bien sûr je savais que des personnes comme ça existaient mais je n’en avais pas tant vu en action disons. Je suis heureuse de ne plus avoir affaire à cette personne et d’être enfin hors de cette histoire même si je pense qu’elle affectera toujours un peu ma vie et ma relation aux autres.
J’ai passé une fin de semaine ok. C’était trop rapide comme c’est souvent le cas et j’avais accumulé de la fatigue. Je pense que je commence à sentir le changement de saison et la surstimulation qui va de pair avec la rentrée. Ca m’épuise. Je préfère les fins de session. Bien sûr quelqu’un au collège s’est senti obligée de me dire que j’avais l’air fatiguée. Pas par soucis de moi, non… et comme si j’étais incapable de le ressentir. C’est épuisant, vraiment.
Je n’ai pas envie d’y retourner demain, mais je commence quand même à sentir plus de courage et d’énergie en moi pour affronter tout ça. Je ne vais pas me laisser pousser dans un recoin d’idées suicidaires par des personnes qui ne savent pas vivre et n’ont pas de respect pour les autres ni elles-mêmes.
Je ne sais pas ce qui m’attend pour l’avenir, mais c’est certain que je le veux différent de ce que je vis en ce moment et de ce que j’ai vécu ces dernières années. C’est insensé… mais malheureusement fréquent et épeurant. La vie doit être autre chose que ça.
Je sais aussi que j’aurai besoin de travailler plus sur ma vie personnelle pour avoir plus de soutien. Je me suis beaucoup isolée à force de mauvaises expériences. Je mérite mieux que ça. Je sais aussi que je vais devoir encore travailler fort pour me sortir la tête de l’eau.
En attendant j’ai un câlinours épeurant pour me tenir la main:

C’est mieux que rien… j’ai aussi surtout des chiens, un cerveau pertinent et efficace, une riche créativité et une grande intégrité. Ce qui est rare. J’arriverai à survire. Idéalement loin d’ici.
Je vous souhaite une bonne semaine. Je vous laisse cette triste image d’un amour perdu par la ville encore ce matin:
