Les jours passent (2)

Quand j’ai parlé du truc au travail, j’ai oublié de préciser que bien sûr j’aurais préféré que ça n’arrive pas du tout… mais dans tout ce problème, le pont que j’ai nommé était définitivement le seul positif. Je ne tiré aucun plaisir de voir des personnes souffrir.

À propos d’Israel Keyes, j’en ai fait des cauchemars. J’ai réalisé que c’était la première fois que j’avais peur en regardant un documentaire de true crime. Aussi la première fois que je fais un cauchemar après. Pas parce que je serais insensible non. C’est juste que d’habitude j’arrive à comprendre quelque chose de la personnalité du criminel et il y a l’exposition des connaissances scientifiques qui ont permis de résoudre la situation. Je ressens aussi de l’empathie pour les victimes. Mais là rien à part l’empathie pour les victimes n’était possible. Tout le reste était purement terrorisant.

Pourquoi?

Parce que Keyes rassemble beaucoup de choses qui me terrorisent et qui sont encore actives en ce moment aux États-Unis. D’abord il est né dans un groupement religieux extrémiste dans un trou dans le fond du bois. Il n’avait pas de numéro d’assurance sociale. Il n’existait donc pas légalement. Ensuite, en plus d’être des extrémistes religieux misogynes, sa famille étaient des suprémacistes blancs … et des survivalistes… il était donc très adroit avec les armes et cruel avec les animaux. En plus de ça il a été dans l’arme alors il est comme devenu une sorte de machine de guerre. En plus de ça il était nomade donc difficile à trouver. Et encore en plus de tout ça il n’avait pas de type de victimes . Il tuait n’importe qui selon ce qui lui tentait et donc il était pratiquement à moissonné de faire son profil et d’anticiper ses crimes. C’est comme un fantôme évanescent super violent et horrifiant… et ça m’a terrorisée. Vraiment. Ça me hante. Ça me hante surtout parce que dans le contexte actuel d’autres personnes comme ça peuvent exister… et en plus de tout il avait l’air d’un bon gars avec un rire chaleureux… même le FBI ne comprenait rien.

What the fuck?

Enfin… c’était une journée ok. Mon cours sur les femmes et la criminalité a l’air super intéressant et ça s’est bien passé dans mon enseignement.

Je vais me reposer un peu.

À plus!

Je n’ai plus de photo intéressante donc photo de cette petite peluche prisonnière d’un caisson de vélo que j’ai croisée ce matin:

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